Coopérer avec l’OFB pour mieux préserver la biodiversité marine
Signature d'un accord cadre entre l'OFB et l'Ifremer en présence de Bérangère Abba.
Crédit : Terra, Daniel COUTELIER
L’Ifremer et l’Office française de la biodiversité (OFB) mènent ensemble des actions pour mieux connaître la biodiversité marine (habitats, espèces, services rendus), pour améliorer le suivi et l’évaluation de son état de santé, pour mieux connaître et évaluer les menaces qui pèsent sur nos mers. Cette collaboration vise aussi à proposer aux décideurs et aux gestionnaires d’aires marines protégées les mesures de régulation les plus pertinentes, au regard des connaissances scientifiques existantes. Les deux instituts ont signé en 2021 un accord-cadre pour renforcer cette collaboration.
L’OFB, un expert de la biodiversité
L’OFB est un établissement expert et de référence sur la biodiversité dans l’Hexagone et en Outre-mer, créé en 2020. Cet établissement public est chargé de la protection et la restauration de la biodiversité face aux pressions que subissent les milieux naturels (pollutions, surexploitation, espèces introduites envahissantes, dérèglements climatiques…). L’OFB exerce des missions de connaissance scientifique et technique, mais aussi de surveillance et de contrôle des atteintes à l’environnement, de gestion des espaces protégés, de mobilisation de la société et d’appui aux acteurs sur l’ensemble des enjeux liés à la biodiversité.
Cette collaboration renforce le suivi de la santé des écosystèmes marins et notre communication sur la biodiversité marine, qui est exceptionnelle, mal connue et menacée.
Agir pour préserver la biodiversité marine
Le partenariat entre l’Ifremer et l’Office français de la biodiversité s’articule autour des axes suivants :
- la mise en œuvre des directives européennes qui concernent l’eau, le milieu marin, la planification de l’espace maritime, les oiseaux, et l’habitat, la faune et la flore ;
- l’observation et le suivi des écosystèmes marins, en acquérant des données de qualité sur ces milieux et la bancarisation de ces données ;
- l’appui de l’État dans la construction des politiques de préservation et de gestion de la biodiversité marine d’aujourd’hui et de demain en mobilisant la recherche ;
- la valorisation auprès de tous les publics les données et résultats issus du partenariat.