Égalité professionnelle : l’Ifremer se classe parmi les bons élèves

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Au laboratoire Microbiologie des Environnements Profonds, Didier Flament et Yang Lu travaillent sur la coloration au bleu de Coomassie de protéines par migration sur un gel SDS-Page

Au laboratoire Microbiologie des Environnements Profonds, Didier Flament et Yang Lu travaillent sur la coloration au bleu de Coomassie de protéines par migration sur un gel SDS-Page.

Depuis 2018, chaque employeur de plus de 50 salariés a l’obligation de publier un index d’égalité professionnelle. Son but : radiographier les différences femmes-hommes en matière de salaires et d’évolution de carrière. Pour 2019, l’Ifremer se classe parmi les bons élèves avec une note de 90/100, un résultat qui affiche une belle progression par rapport à la précédente édition et s’avère supérieur au score moyen relevé dans les entreprises de plus de 1000 salariés.

Un index « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »

Instauré par la Loi du 05 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », l’index d’égalité professionnelle veille au respect de l’égalité de traitement femmes-hommes dans le monde du travail sur la base de 5 critères :

  • l’écart de rémunération femmes-hommes
  • l’écart de taux d’augmentations individuelles
  • l’écart de taux de promotion
  • le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité
  • le nombre de personnes du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations

Établies par l’administration, les règles de calcul des différents indicateurs aboutissent à l’attribution d’une note globale sur 100 points. Une note inférieure à 75 points est considérée comme insuffisante et appelle la mise en place d’actions correctives sous peine d’amende. Outre cette sanction financière, les entreprises s’exposent aussi à des retombées négatives en termes d’image puisque suivant le principe du « name and shame », le ministère du Travail a décidé pour la première fois cette année de publier les noms des plus mauvais élèves, tout du moins pour les grands groupes.

90 sur 100 : le score de l’Ifremer en progression

Pour l’année 2019, l’Ifremer obtient la note globale de 90 sur 100, soit une amélioration sensible de son score de l’an passé qui s’établissait à 83 sur 100. L’institut peut se féliciter notamment d’une progression sur le premier indicateur « écart de rémunération » avec une note en hausse de 38 à 40 points. Grace à l’amélioration du nombre de femmes dans les dix rémunérations les plus élevées l’indicateur affiche également une progression de 5 à 10 points.

Quant aux indicateurs relatifs au taux de promotion ou au pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité, l’Ifremer obtient là encore la note maximale.

Des efforts à poursuivre dans la durée

Au global, l’Ifremer rejoint les rangs des bons élèves avec une note supérieure au score moyen de 87 points constaté parmi les entreprises de plus de 1000 salariés (contre 83 en 2019). S’agissant des entreprises entre 50 et 250 salariés, le score moyen tombe à 85.

Même si nous nous réjouissons de ces bons résultats, il ne faut pas pour autant s’en satisfaire, pointe Elisabeth Etcheverry, directrice adjointe des Ressources Humaines à l’Ifremer. Nous devons continuer à être vigilants et déterminés en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.