Pêche & aquaculture

Les produits de la mer sont une source de protéines importante dans de nombreux pays : le poisson représente 17 % des protéines animales consommées par la population mondiale. Mais les populations de poissons sont surexploitées et perturbées par les changements globaux. Les élevages de poissons et coquillages ont aussi un impact sur l’environnement. Les recherches de l’Ifremer servent à surveiller l’état des populations de poissons et à comprendre comment ces populations se renouvellent. L’Ifremer étudie aussi comment améliorer les élevages aquacoles pour les rendre plus durables.

Comprendre

La crevette en Nouvelle-Calédonie, le développement d’une filière aquacole locale
L’essor de la crevetticulture en Nouvelle-Calédonie a commencé en 1973 avec la volonté de développer l’économie du territoire. L’Ifremer, soutenu par les institutions locales, a accompagné la mise en place d’une filière crevetticole à l’aide d’études et d'expérimentations. Au début avec de petites fermes tests, pour aboutir à une véritable filière aquacole dotée de toutes mes installations nécessaires à l’industrie de la crevette (fermes, écloseries, alimentation, conditionnement et exportation) sur le territoire calédonien. Le développement de la crevetticulture est aujourd’hui une source d’inspiration pour de nouvelles filières aquacoles.

Données marquantes

Carte

Évolution des populations de poissons en Europe entre 2003 et 2022

Évolution des populations de poissons en Europe entre 2003 et 2022.

Infographie

Quelques exemples de populations de poissons pêchés en France, classées selon leur état en 2021

Quelques exemples de populations de poissons pêchés en France, classées selon leur état en 2021.

Chiffres clés

74 000

navires de pêche en Europe en 2021

130 000

pêcheurs européens

+ de 4 millions

de tonnes débarquées pour une valeur supérieure à 6 milliards d’euros

À l'Ifremer sur le sujet

Unités de recherche & Délégations

Unité HMMN

Unité Halieutique de Manche-Mer du Nord
Boulogne-sur-mer, Port-en-Bessin

UMR AMUR

Économie Maritime
Plouzané

UMR LEMAR

Laboratoire des sciences de l'environnement marin (UMR)
Roscoff, Argenton, Plouzané

Unité HISSEO

Coordination et valorisation de l'Observation Halieutique
Plouzané

Unité HALGO

Unité Halieutique Grand Ouest
Plouzané, Lorient, Nantes

Unité MASAE

Unité Microbiologie Aliment Santé Environnement
Nantes

Unité ASIM

Unité Adaptation et Santé des Invertébrés Marins
La Tremblade

Unité EMMA

Unité Expérimentale Mollusques Marins Atlantique
Bouin, La Tremblade

UMR IHPE

Interactions-Hôtes-pathogènes-Environnement
Montpellier

Délégation OI

Délégation de l'Océan Indien
La Réunion

Délégation SPM

Délégation de Saint-Pierre et Miquelon
Saint-Pierre et Miquelon

Unité BIODIVENV

Unité Biodiversité et Environnement de La Martinique
Martinique

UMSR LEEISA

Unité Biodiversité Halieutique - La Guyane
Guyane

Unité LEAD

Unité Lagons, Ecosystèmes et Aquaculture Durable en Nouvelle-Calédonie
Nouvelle-Calédonie

Unité RMPF

Unité Ressources Marines en Polynésie
Polynésie française

Unité Littoral

Laboratoires Environnement Ressources
France métropolitaine

UMR MARBEC

Marine Biodiversity Exploitation and Conservation
Montpellier, Sète

Vos questions, nos réponses

En France, les populations de baudroies (lottes), de merlan, de sardines et d’églefin sont considérées comme en « bon état ». Il faut aussi veiller à la provenance des poissons. Par exemple, les populations de merlu de l’Atlantique et de mer du Nord se portent bien, mais celles de Méditerranée sont effondrées.

Les pouvoirs publics décident des quantités de poissons autorisées à la pêche chaque année et pour chaque espèce. L’Ifremer fournit les données scientifiques nécessaires pour la prise de décision. L’institut effectue un suivi des prises des navires de pêche, des campagnes scientifiques à la mer, des enquêtes d’activité et économiques, etc. Ces données sont rassemblées au sein du Système d’information halieutique (SIH) de l’Ifremer.