La recherche au service de la transition écologique et du développement soutenable : l’Ifremer et 15 organismes français ont signé une déclaration d’engagements

Publié le

Seize dirigeants d'organismes de recherche français se sont réunis pour signer une déclaration d'engagements vers la transition écologique.

Lundi 22 janvier, à l’invitation de la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), les dirigeantes et dirigeants des organismes nationaux de recherche (ONR) se sont accordés sur une déclaration les engageant collectivement à contribuer à relever les défis de la transition écologique pour un développement soutenable (TEDS), par leurs activités de recherche et les changements dans leur fonctionnement. Cet engagement public marque l’accélération d’une dynamique au service de la transition écologique, déjà enclenchée à l’échelle de l’Ifremer.

Prendre part aux efforts collectifs pour atteindre les objectifs de la France

Chaque organisme de recherche français apporte sa part aux efforts collectifs pour atteindre les objectifs ambitieux que notre pays se fixe en termes de réduction des empreintes carbone, énergétique et environnementale.

En effet, afin d’atteindre la neutralité carbone de la France en 2050 en respectant notamment l’Accord de Paris sur le climat, l’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité, et en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU, les organismes nationaux de recherche et les établissements d’enseignement supérieur et de recherche se mobilisent. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a préparé un Plan climat biodiversité pour accompagner chaque acteur dans cette transition. Il prévoit notamment que les organismes français de la recherche travaillent ensemble pour identifier les conditions de réussite de la transition écologique dans leurs établissements.

L’engagement pris le 22 janvier marque l’accélération d’une dynamique déjà enclenchée à l’échelle de chaque établissement qui se renforcera tout au long de l’année 2024 au service de la transition écologique.

Une nouvelle étape dans l’engagement RSE de l’Ifremer

L’engagement des organismes de recherche français s’inscrit dans la continuité de celui de l’Ifremer sur le sujet de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). François Houllier, Président-directeur général de l’Ifremer, a signé en janvier la politique de Responsabilité Sociétale (RSE) de l’Ifremer qui formalise l’engagement de l’Institut. Depuis décembre 2022, L’Ifremer s’est doté de cinq axes d’engagement responsable issus d'un travail collectif initié en 2020 dans le cadre de l’action 42 du Contrat d’Objectifs et de Performance 2019-2023 :

  • La promotion d'un océan, bien commun à partager,
  • La fabrique des transitions de l'écosystème maritime,
  • La réduction de l'empreinte environnementale de l’lfremer,
  • La limitation des impacts environnementaux liés à l'observation océanographique,
  • L'lfremer, un employeur responsable.

La RSE est également un axe transversal fort qui sera présent dans le prochain Contrat d’Objectif, de Moyens et de Performance de l’Ifremer (COMP 2024-2028).

Les enjeux de RSE sont intrinsèquement systémiques, ils nous lient les uns aux autres.

François Houllier Portrait
François Houllier
Président-directeur général de l'Ifremer

La stratégie RSE de l’Institut a vocation à être déclinée dans tout l’Institut autour de trois principes :

  • L'exemplarité de l'Institut qui se doit de garantir la conformité de ses activités aux réglementations existantes et d'anticiper leur évolution dans une logique d'amélioration continue ;
  • L'implication de chaque salarié de l'Institut et de chacune de ses structures ;
  • La coopération aussi bien au sein de l'établissement qu'avec ses pairs (organismes de recherche, universités) et ses partenaires.