6 orientations scientifiques

Pince avec un élément blanc, prise de vue sous l'eau.

Hydrate de gaz dans la pince du ROV Victor 6000.

Pour comprendre et prévoir l’évolution de l’océan, l’Ifremer axe sa politique de recherche sur six grandes orientations scientifiques.

L’Ifremer a déterminé ces six orientations avec la volonté de jouer pleinement son rôle d’institut de référence sur les enjeux sociétaux relatifs à l’océan. En effet, l’urbanisation du littoral, la montée du niveau de la mer, les aléas climatiques, ou encore l’augmentation des besoins en ressources marines obligent à penser autrement l’organisation et la pratique de la recherche. Ces grandes orientations répondent aussi à l’évolution du paysage de la recherche, aux attentes de la société et de l’État en matière d’aide à la décision, de préservation et d’exploitation durable de la mer.

  1. Comprendre la dynamique et les impacts de l’évolution de l’ (sidenote: Océan physique Ce terme désigne la partie physique de l’océan : l’eau, ses mouvements, ses interactions avec le sol, l’air, le littoral. Cela n’inclut pas les êtres vivants qui l’habitent. ) à l’horizon 2100
  2. Comprendre les évènements climatologiques et géologiques par une approche à plusieurs échelles et l’apport de données issues de diverses sources
  3. Comprendre la dynamique des échanges à l’interface océan- (sidenote: Lithosphère C'est la couche externe de la Terre. Elle est solide et mesure entre 100 et 200 km d’épaisseur. Elle est composée de plusieurs couches, dont les croûtes terrestre et océanique.  )
  4. Appréhender la dynamique de la réponse de la biodiversité et des écosystèmes au changement global
  5. Comprendre et prédire l’évolution des organismes marins dans le cadre du changement global
  6. Approche scientifique de l’aide à la gestion adaptative des socio-écosystèmes marins et littoraux

5 défis à relever

Pour répondre à ces grandes orientations scientifiques, l’Ifremer doit faire face à plusieurs défis technologiques, méthodologiques ou d’élargissement des périmètres d’observation. En effet, les scientifiques du milieu marin doivent intégrer des données d’origines et d’échelles variées (mesures, observations, textes, images…). Ces données permettent aux chercheurs de se projeter dans l’avenir, de modéliser et construire des scénarios plausibles afin d’anticiper et de permettre l’élaboration d’une politique de gestion durable des océans. Les cinq défis à relever s’appuient sur les compétences de l’institut dans les technologies d’observation et de modélisation.

  1. L’observation haut débit pluridisciplinaire et multiplateformes
  2. L’expérimentation pour améliorer notre compréhension des processus
  3. La (sidenote: Modélisation prédictive intégrée Elle consiste à créer des programmes informatiques qui simulent le fonctionnement des écosystèmes ou des océans. Ces programmes intègrent et analysent des données variées, pour émettre des scénarios concernant des événements à venir. Il ne s’agit pas de prédictions mais de probabilités, de tendances futures.  ) multicompartiments, multi-échelles, multi-usages et multi-impacts des socio-écosystèmes
  4. Les observations dans les grands fonds
  5. Le développement des (sidenote: Technologies habilitantes Ce terme désigne les nouvelles techniques et procédés qui améliorent les technologies déjà existantes. Il s’agit par exemple des technologies améliorant la sécurité, la fiabilité et/ou la performance d’une technologie : un équipement scientifique, un engin sous-marin, un réseau informatique, etc. )