Vous allez à la plage ? Rendez-vous utiles pour la science !

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Passons à l’action : vous trouvez du matériel de pêche perdu ? Adoptez le réflexe Fish&Click

Passons à l’action : vous trouvez du matériel de pêche perdu ? Adoptez le réflexe Fish&Click !

Si vous partez en vacances en bord de mer, vous pouvez joindre l’utile à l’agréable en aidant les scientifiques de l’Ifremer à détecter des déchets de pêche ou des eaux colorées néfastes pour l’environnement marin.

Signalez les déchets d’engins de pêche

Les engins de pêche représentent près de 30 % des déchets marins retrouvés sur les plages européennes. 

Un projet de sciences participatives, baptisé Fish & Click, vise à recueillir des données concernant ces engins de pêche perdus ou abandonnés. Toutes les observations ont de l’importance, en mer ou sur le littoral. Que vous soyez promeneur, plongeur, plaisancier ou pêcheur, votre collaboration est la clé de la réussite du projet. Plus il y aura d’observations recensées, mieux les scientifiques pourront cartographier la répartition des engins perdus. La zone couverte va de la Bretagne à la frontière belge.

C’est simple et rapide : il s’agit de prendre en photo le déchet et de le signaler via l’application dédiée.

Plus de 2000 signalements rapportés par 500 observateurs ont déjà été dénombrés depuis le lancement du programme à l’été 2020. 17 000 déchets, trouvés en mer ou sur les plages, ont été saisis dans l’application. Quelques tendances commencent à apparaître : on observe par exemple une prédominance des cordages, qui représentent près de la moitié des déchets recensés sur le littoral. Ces données permettront de proposer des solutions pour la gestion des engins perdus et d’orienter les recherches sur des engins de pêche biodégradables dans le cadre du projet européen Indigo.

Présentation du projet de sciences participatives Fish & Click.

Soyez acteurs de la détection des micro-algues

Unique en Europele projet de sciences participatives Phenomer invite les citoyens à signaler les phénomènes d'eaux colorées qu’ils observent, par une photo ou un prélèvement dans une simple bouteille. Depuis près de 10 ans, 500 signalements ont ainsi été enregistrés. À partir de ces observations, les scientifiques analysent les échantillons, identifient les espèces en cause et mettent en place des projets de recherche.

Invisibles à l’œil nu, les micro-algues mesurent à peine 20 à 50 microns, soit moins que le diamètre d’un cheveu. Elles produisent près de la moitié de l’oxygène de notre planète et constituent le premier maillon de la chaine alimentaire marine. Avec le soleil et l’augmentation de la température de l’eau, elles prolifèrent parfois dès le printemps et colorent l’eau de mer dans certains cas du bleu turquoise au rouge, en passant par le vert et le jaune brun. Des épisodes d’eaux colorées marron sont notamment en cours en ce début d’été en Bretagne sud. Ces phénomènes peuvent modifier le milieu marin, par exemple appauvrir l’eau en oxygène et provoquer des mortalités massives de poissons.