On peut se féliciter que certaines populations soient aujourd’hui en meilleur état écologique, grâce aux progrès des connaissances en biologie et en écologie des populations, à l’adoption de quotas qui accélèrent leur renouvellement et ajustent les capacités de pêche aux ressources disponibles, grâce aussi aux collaborations que nous entretenons avec les pêcheurs et à l’utilisation d’outils de pêche intelligents, plus sélectifs. Mais il ne faut ni crier eurêka ni baisser la garde scientifique. En Méditerranée, comme dans certaines autres zones, la situation reste préoccupante. Nous devons donc poursuivre nos recherches et nos partenariats avec les pêcheurs et l’ensemble des parties prenantes pour une gestion plus durable des ressources des océans.